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Atelier d’écriture animé par Michel Séonnet, écrivain

Nice

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Atelier d’écriture animé par Michel Séonnet, écrivain

Atelier d’écriture animé par Michel Séonnet, écrivain

09/06/2019. Pour clôturer cet atelier, les élèves de 1e Pro2 nous ont régalés d’une lecture publique au CDI Rive Gauche : petit patchwork d’ambiance !

Quelques textes écrits par les élèves durant cet atelier:

Je vois la mer s’agiter et s’écraser dans les galets en laissant une mousse blanche comme des feuilles d’arbre en automne.

Mes yeux croisent la rage de la mer avec ses nuances bleu nuit et les nuages gris posés sur elle comme s’ils voulaient l’écraser.

Je me sens comme le galet qui se fait écraser par ma mer pour ensuite se faire caresser par une légère mousse blanche.

L’horizon est une barrière que l’on a envie de détruire.

Cette barrière est le reflet de la stupidité humaine.

Pourquoi ne pas la détruire ?

Nice, ma chère ville, tu es une immigrante tout comme moi

Tu étais très attachée à tes origines mais tu as fini par apprécier et maîtriser d’autres cultures : le russe, le portugais, l’anglais, l’arabe, le mandarin…

Tu es parfois bipolaire, mais ne t’inquiète pas, je te comprends.

Tu es devenue hyperactive, impulsive et parfois glaciale, mais tu arrives toujours à surnager.

Ta vraie personnalité, c’est lorsque tu me montres ton sourire chaleureux qui me réchauffe et ta sagesse qui fait s’envoler mes soucis.

Rime

 

La mer ressemble à une écriture.

J’ai vu la mer faire des ratures.

Les vagues s’enfilaient comme des bagues argentées.

Les hippocampes rampaient comme des plantes montantes.

 

J’imagine au loin un autre monde plein d’écrivains.

J’imagine une autre mer aussi claire que l’air.

J’imagine un monde sans haine et sans peine.

De l’autre côté, noires sont les pensées.

Linda

 

J’ai vu une mer grisâtre et déchaînée et ses vagues avec violence déferler sur les galets avec la férocité et la rage d’une bête indomptée et sauvage. Et au loin un bateau fait prisonnier de cet enfer de vagues et d’écumes.

J’imagine au delà de l’horizon des mers brutes et titanesques aux fonds mystérieux et inexplorés, aux richesses insoupçonnées.

Je n’ai rien vu, rien observé, je suis perdu dans mes pensées.

Nice, ma complice, tu es vaste comme un océan, entraînante, chaude, rapide tel un courant marin, mais parfois ennuyeuse et monotone comme la pluie, parfois déprimante et étouffante comme un désert.

Tu peux être rayonnante et réchauffer le cœur à la manière d’un astre solaire, mais tu nous lasses, on te surconsomme en masse.

Nice, un paysage exotique soumis à l’hégémonie écrasante du soleil.

Noah

 

Je vois une mer calme danser sur les galets gris, des oiseaux s’y poser délicatement, des gens profiter du soleil en bord de mer

Je vois sur la plage une multitude de couleurs dues aux maillots de bain et aux parasols, comme un arc-en-ciel gorgé de couleurs.

Je vois les nuages refléter sur l’eau, des nuages de formes et de couleurs différentes, du plus petit au plus grand, du plus clair au plus foncé.

Je vois des touristes faire des selfies au bord de l’eau.

Je vois des hommes se regrouper pour pêcher.

J’imagine une brume envelopper le bateau quand je le vois disparaître vers la Corse.

J’imagine qu’après cette brume il peut se passer plein de choses comme un monde parallèle.
J’imagine que l’horizon est plein de surprises.

Cassandra

 

 

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